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Grippe aviaire Vous êtes dans l'obligation d'enfermer vos poules, canards, pigeons ou faisans

Même si vous ne possédez qu'une poule dans votre jardin, elle ne doit pas pouvoir côtoyer le moindre moineau ! (©Terre-net Média)

Le site du ministère de l'Agriculture explicite ce que veut dire "l'élévation du niveau de risque élevé du virus de la grippe aviaire H5N8 sur le territoire". Tous les propriétaires d'oiseaux, quel que soit le nombre d'animaux, doivent obligatoirement les confiner ou poser un filet. Le lâcher de gibier à plume est également interdit.

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La publication de l’arrêté ministériel du 5 décembre 2016 passe en risque élevé vis-à-vis de l’influenza aviaire tout le territoire métropolitain. Cela implique l'application des mesures suivantes :

Obligation de confinement ou de pose de filets

Cette obligation permet d'empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages pour tous les élevages commerciaux de volailles et toutes les basses-cours. Des dérogations sont possibles pour les élevages commerciaux, sous réserve qu’elles soient motivées par :

Pour les basse-cours, il n’y a pas de dérogation possible au confinement ou à la pose de filets.

Interdiction de tout rassemblement de volailles vivantes, en particulier les marchés

Les rassemblements peuvent avoir lieu si des dispositions sont mises en œuvre pour réduire les risques de contamination par les oiseaux sauvages d’eau (oiseaux de la faune sauvage susceptibles d’être sensibles à l’influenza aviaire) d’une part et par contact avec d’autres éleveurs/détenteurs de volailles d’autre part.

Il s’agit ici d’une obligation de résultat explicitée dans l’arrêté du 16 novembre 2016 et dans la note de service du 2 décembre 2016.

Restrictions pour la chasse

Le principe est le suivant : le lâcher de gibier à plume est interdit sur tout le territoire national. Les lâchers de colverts sont donc interdits sur tout le territoire national. Mais les lâchers de galliformes (notamment faisans et perdrix) peuvent être autorisés sous certaines conditions, tout comme l'utilisation des appelants :

Sur l'ensemble du territoire, les mesures de biosécurité définies par l'arrêté du 8 février 2016 doivent impérativement être mises en place dans tous les élevages qu'ils soient commerciaux ou non.

La surveillance clinique doit par ailleurs être renforcée : toute mortalité anormale, chute de ponte, baisse de consommation d'eau ou d'aliments doit faire l'objet d'une déclaration immédiate au vétérinaire sanitaire et à la Direction départementale en charge de la protection des populations.

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